Vous êtes parents d’un enfant de plus de 8 ans et vous êtes à la recherche d’une activité pour les occuper pendant ces vacances d’été durant les temps calmes après le repas… et avant d’aller à la piscine ?
Alors misez tout sur l’origami !!!
Ce jeu est très peu encombrant et donc pratique à emporter dans vos valises.
Il ne fait pas de bruit et permet donc la sieste du plus petit.
Ce support permet aux enfants de développer leur créativité et leur regard esthétique.
Les propositions de pliages sont multiples et variées ce qui permet une grande liberté de choix et donc un meilleur investissement des jeunes dans cette tâche.
Que permet de développer l’origami ?
- Le développement des capacités manuelles fines, encore appelées motricité fine ou dextérité digitale
- Celles des coordinations bimanuelles par l’action des deux mains en simultané
- Également celle de l’inhibition comportementale et gestuelle, par la réflexion que cela va demander et par le contrôle moteur que votre enfant va mettre en œuvre
- Et enfin le développement des fonctions neuro-visuelles de votre enfant que nous allons vous détailler
Ainsi, une construction en origami débute par un choix esthétique celui du modèle et du papier.
Elle nécessite de la patience, du calme et de la minutie.
Avant de débuter les pliages, l’enfant doit pouvoir prendre connaissance des différentes étapes de la construction de son pliage : en effet, il doit pouvoir avec ou sans aide (en fonction de son âge) comprendre le code des flèches et des lignes pointillées qui désignent les mouvements à faire et les lignes de plis.
Dans cette étape, il fait également appel à ses fonctions d’inhibition cognitive et de planification, permises grâce au lobe préfrontal.
Cette tâche fait appel à trois fonctions neuro-visuelles : l’enfant doit pouvoir « identifier » ce qu’il doit reproduire, ensuite « orienter » sa feuille et « localiser » les plis à faire.
Il fait appel aux fonctions visuo-perceptives et au traitement visuo-spatial ; ces deux compétences sont issues du traitement du modèle (processus neuro-visuel) par le cerveau.
Puis, intervient une fonction motrice, la visuo-construction.
Cette fonction permet à l’enfant de « construire » en assemblant et en manipulant la figure en 3D à partir du modèle en 2D qu’il a pu étudier auparavant.
Au quotidien, il est pertinent de pouvoir exercer ce processus neuro-visuel car il permet d’analyser le monde qui nous entoure, de le comprendre et d’agir en accord avec celui-ci.
Dans les apprentissages scolaires les fonctions neuro-visuelles interviennent en géométrie (les tracés), en mathématiques (poser des opérations), ou encore dans le graphisme (écriture et dessin).
Par ailleurs, les compétences motrices manuelles seront également enrichies.
En effet, en ajustant les bords de la feuille et en appuyant pour plier, l’enfant fait appel au contrôle moteur, à la coordination entre ses deux mains et à la tonicité de ses doigts.
A l’âge où il commence à automatiser le geste d’écriture il apparait intéressant que ses habiletés essentielles au graphisme puissent être entrainées.
Par cette activité les enfants développeront donc de multiples compétences essentielles aux apprentissages scolaires et quotidiens.
N’hésitez pas et misez tout sur l’origami aux bénéfices infinis !