Les premières traces de l’enfant se font au gré de ses capacités psychomotrices ; au commencement, la trace devient le motif du geste. L’enfant laisse une trace sur une vitre, dans sa purée, sur un meuble…puis, le passage sur une feuille aboutira à un dessin appelé tout d’abord du gribouillage par des gestes circulaires, sortes de décharges toniques et motrices.
Le geste se précisant, il réalisera des lignes horizontales et verticales et progressivement des ronds lorsque le mouvement sera contrôlé ! Le dessin du bonhomme apparaitra en commençant par un têtard puis un personnage de plus en plus élaboré.
Le dessin met en action plusieurs éléments que sont le geste, l’espace, la couleur, la surface et le schéma. Il évolue constamment depuis les premiers mois jusqu’à l’adolescence. Vers l’âge de 7 ans, il sera capable, grâce aux expériences préalables faites d’essais, d’erreurs et de corrections, d’utiliser tout un ensemble de symboles pour exprimer ce qu’il veut, perçoit et même ressent. Le dessin est le reflet de la créativité et l’expression de la personnalité !
